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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Travail saisonnier :

Grâce aux accords sur la libre circulation en Europe, il est très facile pour une personne résidant dans l’Union Européenne (UE) ou l’Association Européenne de Libre-Échange (AELE) de travailler ou de s’installer pour un séjour de moins de 3 mois en Suisse.

Pour plus d’informations concernant les autorisations de séjours de courte durée, lire Permis de travail et Autorisation d’établissement.

Jusqu’en 2002, le statut de « travailleur saisonnier » existait en Suisse, mais il a été aboli au profit des autorisations de séjour de courte durée ou de l’obligation d’annonce (pour les ressortissants de l’UE ou de l’AELE).

Les principales branches qui emploient des saisonniers sont l’agriculture, l’hôtellerie-restauration et le bâtiment, dans lequel on peut faire de la manutention. « Le travail dans l’agriculture est souvent dur, mais l’ambiance est géniale et en général on a la possibilité d’être nourri et logé chez l’habitant » (Talerman, 2020).

« En considérant les personnes au bénéfice d’un permis valable 1 an au maximum (L ou autres) et celles autorisées à séjourner en suivant une simple procédure d’annonce (moins de 90 jours), leur nombre [le nombre de travailleurs saisonniers] s’élevait à plus de 335 000 en 2017, selon les données officielles compilées par swissinfo.ch » (Jaberg, 2018).

Alessandro Pelizzari, Secrétaire régional du syndicat UNIA à Genève, dénonce que « les conditions de travail et d’hébergement de ces nouveaux travailleurs nomades ne sont souvent pas meilleures que celles des saisonniers de l’époque. Certains d’entre eux sont sous-payés, leurs contrats de travail peuvent être résiliés du jour au lendemain, ils n’ont pas le droit au regroupement familial et leur intégration en Suisse est inexistante » (Jaberg, 2018).

Concernant les salaires, ils sont souvent bas. La convention collective de travail de l’agriculture valaisanne prévoit un salaire horaire minimal de 13 francs. Cela correspond, pour de longues journées de travail, à environ 2 000 francs nets par mois, soit un salaire très bas pour la Suisse.

Le 31 août 2020, environ 38 000 ressortissants de l’UE ou de l’AELE séjournaient de façon non permanente en Suisse : 26 000 pour une durée comprise entre 4 et 12 mois, 12 000 pour une durée inférieure à 4 mois. Environ 6 000 ressortissants d’États tiers étaient comptabilisés, dont 3 700 pour une durée comprise entre 4 et 12 mois.

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