Cette association a été fondée en 1908. C’est une association faîtière de plus de 90 organisations patronales régionales et sectorielles ainsi que de quelques entreprises individuelles. « Au total, elle offre ainsi ses services à plus de 100 000 petites, moyennes et grandes entreprises occupant près de 2 millions de travailleurs issus de tous les secteurs économiques » (Union patronale suisse, 2016b). Elle « milite en permanence pour un marché du travail libéral, un haut niveau de formation et une politique sociale économiquement supportable » (Union patronale suisse, 2016a).

UPS préconise un marché du travail ouvert et flexible afin de garantir un taux d’activité élevé et un taux de chômage faible. « Il est essentiel, en effet, de conserver un marché du travail libéral fondé sur les règles de l’accord individuel comme sur le partenariat social. L’État ne doit intervenir dans le marché du travail par voie législative qu’en cas d’absolue nécessité. Et la politique de la formation, tout comme la politique sociale, doivent être, elles aussi, au service d’un marché du travail performant » (Union patronale suisse, 2016c).

UPS souhaite aussi maintenir un excellent système de formation en Suisse, proche du marché du travail et évoluant aussi rapidement que les exigences du marché du travail. Et ce, au niveau des formations initiales aussi bien que des formations continues.

Les assurances sociales sont vues comme l’une des bases de « la paix sociale et de la prospérité de la Suisse. Pour que le système social puisse continuer de jouer à l’avenir le rôle essentiel qui est le sien dans la société, il doit en outre s’ajuster de manière adéquate aux réalités démographiques » (Union patronale suisse, 2016d).

D’autres associations de ce type existent en Suisse, principalement Economiesuisse et l’Union Suisse des Arts et Métiers (USAM).