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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Énergie :

« Les principales sources d’énergie utilisées en Suisse sont le pétrole, l’électricité produite par les centrales nucléaires et hydroélectriques et le gaz naturel. Environ 80% de la consommation est couverte par des importations d’énergie issue de sources non renouvelables. Afin de se libérer de sa dépendance aux énergies fossiles, qui doivent en outre être importées, la Suisse a décidé en 2011 d’opérer une transition énergétique. » (Département Fédéral des Affaires Etrangères DFAE, 2019a).

Énergie en Suisse : faits et chiffes
« En Suisse, l’énergie est consommée aujourd’hui en grande partie sous forme de combustibles pétroliers et de carburants (50.6%), d’électricité (25%), de gaz (13.5%) et de bois (4.4%). La production d’électricité en Suisse provient principalement des centrales hydrauliques (59.9%), des centrales nucléaires (33.5%) et des centrales thermiques conventionnelles (2.3%, non renouvelable). » (DFAE, 2019b).

Depuis 1950, la consommation d’énergie a plus que quintuplé en Suisse. Le secteur qui en utilise le plus est le secteur des transports, avec plus d’un tiers du total.

Il y a en Suisse 638 centrales hydrauliques qui fournissent 59.9% de la production électrique du pays. Le barrage de la Grande-Dixence, en Valais, est le plus grand barrage de Suisse. Avec une hauteur de 285 mètres, il s’agit du plus haut barrage-poids du monde.

Politique énergétique de la Suisse
« Le pétrole est la principale source d’énergie en Suisse. Jusqu’à 2020, le gouvernement suisse a cherché à réduire de 20% la part des énergies fossiles et à augmenter de 50% celle des renouvelables. Hormis l’eau et le bois, la Suisse n’a pas de ressources naturelles énergétiques. Elle importe donc 77% de sa consommation sous forme de pétrole, de gaz naturel, de charbon et de combustibles nucléaires.

La politique énergétique helvétique a pour but d’assurer au pays un approvisionnement sûr, bon marché et écologique. Parmi les outils législatifs à sa disposition figurent un article introduit dans la Constitution en 1990, la Loi sur l’énergie adoptée en 1998 et le programme SuisseEnergie lancé en 2001. » (DFAE, 2017b). Ce dernier a trois principaux champs d’action : l’efficacité énergétiques des bâtiments et les énergies renouvelables destinées aux particuliers ; la mobilité des ménages privés et des entreprises ; les installations et les processus dans le secteur de l’industrie et des services. Ces trois domaines sont responsables de 74% de la consommation d’énergie en Suisse.

Transition énergétique de la Suisse
« La première centrale nucléaire du monde à produire de l’électricité (puissance de quelques centaines de watts) est l’Experimental Breeder Reactor I (EBR-I), construite au laboratoire national de l’Idaho aux États-Unis. Elle entre en service le 20 décembre 1951. » (Wikipédia, 2021). Les centrales nucléaires suisses ont été construites sur ce modèle.

En Suisse, « L’utilisation de l’énergie nucléaire remonte à mai 1957 lorsque le premier réacteur nucléaire dédié à la recherche est mis en service. Au début des années 1960, le Conseil fédéral se prononce en faveur de l’énergie nucléaire au détriment de l’énergie hydraulique, déjà largement exploitée. L’objectif était de couvrir la demande d’électricité en forte hausse à l’époque. L’utilisation à des fins commerciales de l’énergie nucléaire débute en 1969 avec la mise en service de la centrale nucléaire de Beznau I, suivie de Beznau II et de Mühleberg en 1972, de Gösgen en 1979 et de Leibstadt en 1984. » (Office fédéral de l’énergie, 2020).

Après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, le Conseil fédéral a décidé qu’il était temps d’entamer la sortie progressive de la Suisse de l’énergie nucléaire. Il a alors élaboré la Stratégie énergétique 2050.

La Stratégie énergétique 2050 repose sur trois pôles :

  • L’amélioration de l’efficience énergétique des bâtiments, appareils et transports
  • L’accroissement de la part des énergies renouvelables (notamment hydraulique)
  • La sortie progressive du nucléaire

« Les éventuels trous dans l’approvisionnement seront comblés par la production d’électricité à base de combustibles fossiles et les importations. L’objectif est de faire diminuer de 3% la consommation annuelle d’énergie par personne en 2020, et de 13% en 2035, par rapport à l’année de référence 2000.  Parmi les mesures prévues, il y a notamment la mise hors service et le non-remplacement des cinq centrales nucléaires existantes à la fin de leur durée d’exploitation, la modernisation des réseaux électriques, une augmentation de la taxe CO2 et l’extension du programme d’assainissement des bâtiments. » (DFAE, 2019c).

Les énergies renouvelables
« Les principales énergies renouvelables produites en Suisse sont l’hydraulique, le solaire, l’utilisation de la chaleur ambiante (pompes à chaleur), la biomasse (bois), l’éolien et l’incinération des déchets. En 1990, l’énergie en provenance de sources renouvelables ne représentait que 15.8% du total. Cette proportion est restée stable jusqu’en 2006, avant de croître rapidement. Entre 1990 et 2015, la consommation d’énergies renouvelables a augmenté de 53%.

L’hydraulique domine nettement le secteur des énergies renouvelables en Suisse. En 2015, il représente 61.4% du total de l’énergie produite en Suisse, suivi de l’utilisation du bois (16.4%) et de l’incinération des déchets (11%), la chaleur ambiante (6.2%), le solaire (2.8%), le biogaz (2%), l’éolien (0.2%) et les biocarburants (0.1%).

La part des énergies renouvelables à la consommation finale d’énergie en Suisse a atteint 23% en 2015. Cette part est supérieure à la moyenne européenne en 2015 (16.7%). » (DFAE, 2017c).

Les énergies non-renouvelables
« Les énergies non renouvelables représentent 77% de la consommation totale en Suisse. Le pétrole domine ce mix énergétique (42% de la consommation totale), suivi du nucléaire (22%) et du gaz (11%). Presque toutes les ressources nécessaires à la production de ce type d’énergie sont importées, ce qui engendre une dépendance de l’étranger en matière d’approvisionnement.

La consommation d’énergies non renouvelables a augmenté depuis 1990, mais la Suisse s’est fixée pour objectif de la faire baisser de 20% entre 2010 et 2020. Il s’agit notamment de diminuer la part d’énergie produite à partir de pétrole. Celle-ci est passée de 24% de la consommation totale en 1950 à 80% au début des années 1970, avant de retomber à 42% aujourd’hui. Le pays compte une raffinerie à Cressier (canton de Neuchâtel) et à Collombey (canton du Valais), chargées de transformer le pétrole importé en produits finis.

Le nucléaire a fait son apparition en Suisse en 1969, avec la mise en service de la centrale de Beznau I (canton d’Argovie). Elle a été suivie par celles de Beznau II, Mühleberg (canton de Berne), Gösgen (canton de Soleure) et Leibstadt (canton d’Argovie). Le gouvernement a décidé en 2011 d’effectuer une sortie progressive du nucléaire: plus aucune nouvelle centrale ne sera construite et les installations existantes seront mises hors service à la fin de leur durée d’exploitation.

L’introduction du gaz naturel en Suisse date du début des années 1970. Aujourd’hui, le gaz représente près de 13% de la consommation d’énergie finale. L’approvisionnement en gaz naturel est assuré exclusivement par des importations garanties pour la plupart par des contrats de livraison à long terme conclus avec des pays de l’UE, la Norvège et la Russie. La Suisse, corridor de transit important au cœur du marché intérieur européen du gaz naturel, est reliée au réseau de distribution international gazier par 12 voies d’approvisionnement transfrontalières. » (DFAE, 2017a).

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