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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Guerres :

« Jusqu’au 16ème siècle, les différents cantons suisses sont partie prenante des conflits diplomatiques et militaires qui secouent l’Europe occidentale. La neutralité perpétuelle de la Suisse est conclue le 20 mars 1815 au Congrès de Vienne, par les puissances signataires du traité de Paris. En conséquence, la Suisse, État souverain, bénéficie du statut de pays neutre, dès le 20 novembre 1815, qui garantit l’intégrité et l’inviolabilité de son territoire. » (Wikipédia, 2021).

Guerres auxquelles les militaires suisses au service de la France ont participé
« Pendant près de 4 siècles, c’est 1 million de Suisses qui vont servir en France. Une histoire qui commence sous Louis XI pour se conclure sous Louis-Philippe.

1480 : Louis XI engage un corps de 5 000 auxiliaires suisses.

1497 : Création par Charles VIII de la compagnie des Cent-Suisses de la garde.

1515 : Bataille de Marignan (13-14 septembre 1515) qui opposa le roi de France François 1er et ses alliés vénitiens aux suisses qui défendaient le duché de Milan. Les cantons suisses sont battus par la France. La bataille fit environ 16 000 morts en 16 heures de combat. En 1516 la Confédération et la France signent le traité de la « Paix Perpétuelle » et commence alors pour la Suisse une période de plus de 500 années sans guerre extérieure au pays.

1616 : Création du régiment permanent des Gardes Suisses par la régente Marie de Médicis, mère de Louis XIII, qui officieront comme « gardes extérieurs des palais ».

1709 : Bataille de Malpaquet, en Espagne. Des Suisses, servant à la fois dans les rangs français et dans ceux de la coalition (Empire, Prusse, Grande-Bretagne, Pays-Bas), s’entretuent : 8 000 d’entre eux sont massacrés.

1790 : Quelques troupes suisses sont en partie touchées par la vague révolutionnaire. Ainsi à Nancy, 300 soldats du régiment de Châteauvieux se mutinent.

1792 : Sur 900 Gardes suisses présents lors du massacre des Tuilerie le 10 août, environ 300 meurent sur place. Le licenciement des soldats restants, le 20 août, va de pair avec la chute de Louis XVI et l’abolition de la monarchie.

1803 : Une nouvelle capitulation est signée à Fribourg mettant à nouveau des régiments suisses au service de la France.

1812 : Lors de la campagne de Russie, menée par Napoléon, les Suisses perdent 9 000 hommes.

1830 : 300 Suisses se font tuer lors de la révolution de Juillet, en défendant les Tuileries et le Louvre. Dès août, les autorités suisses rappellent tous les régiments. » (Swissinfo, 2016).

La guerre du Sonderbund
La guerre du Sonderbund est une guerre civile suisse qui s’est déroulée du 3 au 29 novembre 1847.

  • Les causes de la guerre

« Les différentes tensions (religieuses et politiques) entre cantons suisses amènent, en 1844, 7 cantons à majorité catholique (Uri, Schwytz, Unterwald, Lucerne, Zoug, Fribourg et le Valais) à s’unir dans une coalition appelée Sonderbund (alliance séparée). Le 13 octobre 1847, la Diète fédérale vote une motion, (approuvée par une majorité de 12 cantons sur 22), indiquant que cette union est une violation du Pacte fédéral et force sa dissolution, refusée par les cantons concernés. Sur la proposition du Canton de Zurich, la Diète tente une ultime médiation pour éviter la confrontation armée en envoyant, auprès du gouvernement de chacun des membres de la coalition, 2 représentants (un catholique et un protestant) porteurs d’une invitation à renoncer à l’alliance. » (Bouquet, s. d.).

  • L’armée du Sonderbund

« Le 16 octobre, le premier ordre de mobilisation est donné, qui sera terminé le 19 octobre. Dans le même temps, plusieurs travaux de fortification et de défense sont entrepris dans les cantons coalisés, en particulier dans le canton du Valais. » (Bouquet, s. d.).

  • L’armée fédérale

« Le 21 octobre 1847, le général Guillaume-Henri Dufour, un Genevois, est désigné par la Diète fédérale comme commandant en chef des armées. Le 30 octobre, la Diète ordonne la mobilisation générale de l’armée et, le 4 novembre, l’exécution par la force de l’arrêté sur la dissolution du Sonderbund. » (Bouquet, s. d.).

  • Les neutres

Le Canton de Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures (2 cantons à fort pourcentage de population catholique) se déclarent officiellement neutres. Ils refusent de mettre des troupes à disposition des Confédérés.

  • La guerre

L’armée fédérale met le siège devant la ville de Fribourg qui rend les armes le 14 novembre 1847. Dufour se tourne alors vers Lucerne, occupée le 24 novembre, puis le Valais, qui capitule le 1er décembre. L’armée séparatiste est trop peu nombreuse pour riposter. Les opérations militaires sont donc terminées le 29 novembre en ayant occasionné moins d’une centaine de morts. Le Sonderbund est vaincu, les vainqueurs imposent des gouvernements libéraux dans les cantons rebelles et fixent une indemnité de guerre. La bataille de Gisikon lors de la campagne lucernoise est la dernière bataille rangée de l’histoire de l’armée suisse.

Création de la Croix-Rouge Suisse (CRS)
« À l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge et sous le patronage du général Guillaume Henri Dufour et du conseiller fédéral Jakob Dubs, la Croix-Rouge suisse est fondée le 17 juillet 1866 à Berne. Son rôle initial était le suivant : « L’association a pour but essentiel de concourir par tous les moyens en son pouvoir au service de santé de l’armée suisse et à la protection des familles privées de (leur) soutien par l’appel sous les drapeaux en cas de guerre. » » (Croix-Rouge suisse, s. d.).

La Première Guerre mondiale (1914-1918)
« La CRS assure l’assistance sociale et matérielle des soldats mobilisés. Elle s’occupe aussi du rapatriement de 80 000 militaires blessés des États belligérants au moyen de trains sanitaires spécialement aménagés et organise des séjours de convalescence pour des milliers de soldats étrangers. Elle s’engage activement dans la lutte contre la grippe espagnole. » (Croix-Rouge suisse, s. d.).

Seconde Guerre mondiale (1939–1945)
« Au niveau national, la CRS apporte son soutien à l’armée et à la population civile en mettant à disposition son personnel et son matériel de réserve ; elle organise un service de transfusion sanguine et œuvre à la promotion des soins infirmiers. Au niveau international, elle crée le « Secours aux enfants » (accueil de 180 000 enfants de pays en guerre jusqu’au milieu des années 1950), réalise des programmes d’aide aux enfants dans presque tous les pays d’Europe et assiste les civils et les militaires internés en Suisse. » (Croix-Rouge suisse, s. d.).

« Dans l’ensemble, la Suisse a hébergé plus de 180 000 réfugiés civils, dont 55 018 réfugiés civils adultes, 59 785 enfants dans des séjours de convalescence et 66 549 « réfugiés de frontière », selon la dénomination de l’époque, qui ne sont restés que très brièvement en Suisse. » (My Switzerland, s. d.).

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