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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Drogues :

« En Suisse, la Loi sur les Stupéfiants (LStup) interdit la fabrication, le commerce, la transformation et la consommation de substances illégales. Les drogues illicites achetées sur Internet sont également interdites par la loi. » (Addiction Suisse, 2020).

« La consommation de drogues illégales constitue une contravention et, à l’exception du cannabis, fait l’objet d’une dénonciation à la justice. Celle-ci va généralement infliger une amende par ordonnance pénale sans qu’il y ait inscription au casier judiciaire. Elle peut aussi prononcer un avertissement ou renoncer aux poursuites. En cas de récidive, l’amende qu’elle inflige tend à augmenter. Dans certains cantons, la police dénonce aussi les consommatrices et consommateurs à l’autorité en charge de la sécurité routière, qui peut ensuite prononcer des retraits de permis de conduire.

La possession de stupéfiants pour usage personnel fait l’objet des mêmes dispositions que ci-dessus. Un autre article de la loi sur les stupéfiants suggère qu’elle est non punissable si elle ne concerne que des quantités minimes, sans que celles-ci ne soient définies, sauf pour le cannabis (10 grammes ou moins). Inciter autrui à consommer des stupéfiants est punissable, mais pas le partage avec d’autres consommatrices et consommateurs adultes.

Tout ce qui touche au commerce de drogues illégales (culture, importation, fabrication, transport, financement, vente, etc.) est un délit ou un crime puni par une amende, par une peine privative de liberté ou par les deux. Une peine de prison d’au moins un an est requise pour les cas graves de trafic qui mettent en danger la santé de nombreuses personnes. Les quantités de stupéfiants trafiquées (en général et pas seulement au moment de l’arrestation) sont généralement déterminantes. Si celles-ci atteignent 12 grammes de substance pure pour l’héroïne et la méthamphétamine, 18 grammes pour la cocaïne, 200 trips de LSD ou 36 grammes d’amphétamine pures, il s’agit d’un cas grave. Le fait d’agir en bande ou de faire commerce de stupéfiants par métier, engendrant ainsi un revenu important, sont aussi des facteurs justifiant le cas grave.

La remise de stupéfiants à des mineurs constitue un facteur aggravant qui peut être puni par une peine privative de liberté. » (Addiction Suisse, 2020).

La loi relative aux drogues en Suisse s’appelle la LStup et elle a pour objectif de « de prévenir la consommation non autorisée de stupéfiants et de substances psychotropes, de réglementer la mise à disposition de stupéfiants et de substances psychotropes à des fins médicales et scientifiques ; de protéger les personnes des conséquences médicales et sociales induites par les troubles psychiques et comportementaux liés à l’addiction ; de préserver la sécurité et l’ordre publics des dangers émanant du commerce et de la consommation de stupéfiants et de substances psychotropes ; de lutter contre les actes criminels qui sont étroitement liés au commerce et à la consommation de stupéfiants et de substances psychotropes » (Office Fédéral de la Santé Publique OFSP, 2018). Quatre piliers se distinguent donc : prévention, thérapie, réduction des risques et répression.

Son approche n’est donc pas purement répressive. En effet, le succès d’un tel fonctionnement paraît limité : dans les années 1980, des places ouvertes de deal et de consommation de drogues étaient observables en Suisse, telles que la Platzpitz à Zurich, où jusque 3 000 personnes venaient se droguer chaque jour. En 1992, cette place est fermée et tous les consommateurs sont juste évacués, sans aucune mesure d’accompagnement ou aide. La scène de la drogue est ainsi juste délocalisée mais le problème en rien réglé. Cet échec va ouvrir une nouvelle voie de réflexion selon laquelle laisser les toxicomanes se ruiner jusqu’à ne plus pouvoir se procurer des substances ne constitue pas une solution viable. Cette prise de conscience va mener à la politique actuelle qui intègre des éléments de soutien aux toxicomanes.

Un film sur la Platzpitz de Zurich Platzspitzbaby, a été réalisé. Il retrace l’histoire d’enfants de toxicomanes dont l’enfance a été volée par les addictions de leurs parents.

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