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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Attentats :

La Suisse se trouve au cœur de l’Europe touchée par de nombreux attentats djihadistes depuis 2015 et « fait partie du système de valeurs occidental. C’est pourquoi le Service de Renseignement de la Confédération (SRC) classe la menace terroriste en Europe et en Suisse comme élevée » (Office fédéral de la police, 2020).

La Suisse n’a néanmoins pas été victime d’attentats djihadistes. Elle en a déjoué un en 2020. En effet, « un projet d’attentat visait à faire exploser les citernes de Vernier dans le canton de Genève, près de l’aéroport de Cointrin. Les services de renseignement américains avaient averti fin août 2018 leurs homologues suisses de la menace, selon Le Temps. Dans la foulée, le SRC a alerté Monica Bonfanti, la cheffe de la police genevoise. Des mesures ont été prises pour protéger les sites à risque du canton. Le conseiller d’État genevois Mauro Poggia s’est dit rassuré de voir que les informations avec les services étrangers et ceux de la Confédération avaient bien circulé » (CAB, 2020).

Dans le but de se protéger contre les attentats, la Suisse travaille sur l’introduction d’une législation permettant de mieux lutter contre le terrorisme. « Les mesures proposées dans ce plan sont axées sur l’alerte précoce, la réinsertion des délinquants et la formation de personnalités de la communauté comme les enseignants, les imams et les entraîneurs sportifs. L’objectif du gouvernement est de contrecarrer la propagande qui incite à l’extrémisme violent, et ce quelles que soient ses motivations. Les mesures remplaceraient l’interdiction temporaire des organisations terroristes, dont Al-Qaida et l’État islamique, par une nouvelle législation ciblée qui érige en infraction pénale le fait de recruter des personnes pour rejoindre un groupe terroriste, recevoir une formation terroriste ou se rendre à l’étranger pour commettre des actes de terrorisme. Mais ces mesures, bien accueillies par le parlement – surtout la Chambre basse en première lecture – , suscitent la crainte de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des organisations de défense des droits de l’homme, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Suisse, qui y voient de réels risques de dérive. Certains experts évoquent le flou entourant la notion d’organisation terroriste en citant l’exemple des mouvements de libération démocratiques, que les pouvoirs autoritaires contre lesquels ils sont en lutte qualifient de terroristes » (Abdeleli, 2020).

Le premier attentat sur sol suisse a été perpétré en 1969. Il s’agit de militants palestiniens ayant tiré sur un avion d’une compagnie aérienne israélienne. Ce premier attentat sera perçu très négativement car jusqu’à ce moment-là, la Suisse se sentait protégée de ce type d’actes de par sa neutralité politique. Une forme d’indignation fait également surface : « dans le communiqué publié dans la foulée, le gouvernement prend la mesure de l’attaque : « La gravité particulière de l’attentat réside dans le fait que notre pays neutre a été transformé en théâtre de conflits armés » » (Tognina, 2019).

En 2001 a eu lieu un attentat au cours duquel un homme a tué 14 élus au parlement de Zoug. « L’homme souffrait de troubles de la personnalité, mais il était pleinement conscient de ses actes au moment du carnage » (Swissinfo, 2003). Il s’est suicidé sur place encore. « Selon le juge d’instruction, l’homme – alors âgé de 57 ans – avait planifié son acte de longue date » (Swissinfo, 2003). Dans la documentation, l’assassin n’est jamais décrit comme ayant des liens avec une quelconque organisation terroriste.

Le 12 septembre 2020, un homme est poignardé à Morges. Le suspect « a justifié son crime par « vengeance contre l’Etat suisse » en s’en prenant à un quidam représentant sa population. Il a aussi dit qu’il s’agissait de « venger le Prophète »Selon une source sécuritaire fédérale, il s’agit clairement d’un « acte à caractère terroriste » (Rocchi, 2020).

Le 24 novembre 2020, une femme a attaqué au couteau 2 victimes dans un centre commercial à Lugano. « L’auteure de l’attaque serait une Tessinoise de 28 ans vivant dans la région, mariée à un Irakien, avec lequel elle ne vit pas. Dans un tweet datant du 25 novembre, l’Office fédéral de la police (Fedpol) indique qu’en 2017, la jeune femme serait tombée amoureuse d’un combattant djihadiste, rencontré sur les réseaux sociaux, se trouvant alors en Syrie. Elle aurait essayé de le rejoindre, mais elle a été arrêtée par les autorités turques à la frontière entre la Syrie et la Turquie, avant d’être rapatriée en Suisse » (Dussault, 2020).

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