Administration
« Depuis 2008, Confédération, cantons et communes collaborent de manière institutionnalisée à la mise en œuvre de la cyberadministration en Suisse en appliquant une stratégie commune en la matière. Les compétences de l’organisation « Cyberadministration suisse » sont définies dans la convention-cadre de droit public concernant la collaboration en matière de cyberadministration, dont la première version avait été signée en 2007 par le Conseil fédéral et la Conférence des gouvernements cantonaux.

La Confédération, les cantons et les communes travaillent à la numérisation des services et prestations de l’administration, avec un canal électronique existant en parallèle du canal analogique, à titre d’option. Pour assurer la transition vers la cyberadministration, la Confédération, les cantons et les communes proposeront à l’avenir un canal électronique doté d’avantages tels qu’il deviendra nécessairement le premier choix de la population et des entreprises » (Egovernment suisse, 2020).

« L’Office Fédéral de l’Informatique et de la Télécommunication (OFIT) est l’un des fournisseurs internes de prestations informatiques de l’administration fédérale. Il soutient cette dernière pour tout ce qui touche au développement et à la mise en œuvre, grâce à l’informatique, de prestations rentables, sûres et conviviales. Il contribue au déroulement correct des processus de l’administration fédérale et veille au bon fonctionnement de la télécommunication entre tous les services de la Confédération, en Suisse comme à l’étranger. L’OFIT fournit non seulement l’équipement informatique des postes de travail, mais développe et intègre aussi des applications informatiques adaptées aux besoins des utilisateurs. En tant que fournisseur de services standard, cet office travaille dans les domaines de la télécommunication, d’Internet, des solutions d’entreprise et de la sécurité opérationnelle pour toute l’administration fédérale » (OFIT, s. d.).

Population, école et entreprises
« En comparaison internationale, la Suisse se situe en bonne position en ce qui concerne l’équipement des ménages en ordinateurs personnels. Selon les estimations de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), la quasi-totalité des ménages sont équipés d’au moins un ordinateur personnel. Environ un tiers des dépenses TIC des ménages en Suisse sont consacrées aux biens TIC, en premier lieu pour l’achat d’équipement informatique, puis pour l’achat d’équipement audiovisuel. Les dépenses restantes sont consacrées aux services TIC, en premier lieu pour la téléphonie mobile » (Office fédéral de la statistique OFS, s. d. a).

« Au même titre que la lecture, l’écriture, le calcul et les langues, l’utilisation des TIC fait aujourd’hui partie des compétences clés permettant à chaque individu de s’intégrer dans le monde du travail et de poursuivre son propre développement. La Suisse, avec 98% d’élèves qui utilisent un ordinateur à la maison et 78% à l’école, se situe juste en dessus de la moyenne des pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Elle est devancée par l’Autriche et les pays scandinaves pour l’utilisation à l’école » (Office fédéral de la statistique OFS, s. d. b).

« L’utilisation des TIC par les employés au sein des entreprises a augmenté au cours de ces dernières années. En 2015, 58% des employés en moyenne utilisaient un ordinateur fixe ou portable, 52% internet et 58% intranet. Les TIC sont devenues des outils indispensables dans la plupart des branches économiques et ont modifié profondément l’organisation du travail » (Office fédéral de la statistique OFS, s. d. c).

Informatique quantique
« Pour la Suisse, les technologies quantiques ouvrent de nouvelles possibilités en matière de cryptage de données. La cryptographie quantique assure en effet la protection des canaux de communication et des réseaux, et garantit ainsi une transmission de données à l’abri de toute interception illicite. Cette propriété est particulièrement indiquée pour les transferts de données qui exigent un haut degré de sécurité, comme les transactions financières. Les premières applications commerciales en cryptographie quantique ont déjà vu le jour.

La Suisse occupe de longue date une position de pointe en sciences quantiques. Elle dispose d’excellents groupes de recherche et d’un vaste savoir-faire dans des secteurs tels que la microtechnique, la fabrication de précision et la métrologie. Elle réunit donc les conditions optimales pour la production de technologies clés nécessaires au développement d’applications quantiques » (Conseil Suisse de la Science CSS, s. d.).