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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Franc-maçonnerie :

« La franc-maçonnerie est présente en Suisse depuis le 18ème siècle. Les première loges apparaissent en 1736. Au fil de son histoire, diverses obédiences maçonniques sont créées et représentent en 2015 toutes les formes de maçonnerie, masculine, mixte, féminine, « libérale » ou « régulière » et qui pratiquent les principaux rites maçonniques en vigueur au 21ème siècle. » (Wikipédia, 2020).

« À l’origine, la franc-maçonnerie est une fraternité religieuse de maçons anglais au 12ème siècle. Son nom et certains de ses usages remontent aux corporations de maçons du Moyen Âge. La franc-maçonnerie moderne apparaît au 17ème siècle, en Grande-Bretagne, et surtout en Écosse, avant qu’elle ne s’étende au continent européen au cours du 18ème siècle.

La franc-maçonnerie est un mouvement universaliste aux objectifs d’ordre éthique et humaniste, œuvrant pour le progrès de l’humanité, avec un idéal de fraternité et de solidarité » (Toupictionnaire : le dictionnaire de politique, s. d.).

Histoire de la franc-maçonnerie suisse

  • En 1736 : création de la 1ère loge suisse à Genève
  • En 1740 : fondation de « La Concorde » à Zurich
  • En 1743 : fondation de « Les Trois Etoiles flamboyantes » à Neuchâtel, qui deviendra en 1791 « La Bonne Harmonie »
  • En 1744 : ouverture d’une autre loge à Bâle
  • « En 1745, les syndicats font « défense à tout Genevois, sous peine de 100 écus et de la prison, de s’incorporer à ces sociétés, un sage gouvernement ne pouvant tolérer le secret dont elles s’entourent. » Cette interdiction n’a pas de suites durables.
  • En 1769, une dizaine de loges se regroupent pour former la « Grande Loge de Genève ».
  • En 1786, une 2ème obédience voit le jour : le Grand Orient de Genève.
  • En 1842, la Grande Loge nationale à Berne et le Grand Prieuré d’Helvétie fusionnent pour former la Grande Loge suisse Alpina. » (Wikipédia, 2020).
  • « La création de l’État fédéral suisse de 1848 a été fortement marquée par la maçonnerie. Les loges étaient les rares endroits où l’on pouvait discuter librement de nouvelles idées, comme la liberté d’opinion ou d’association. Des radicaux comme Jonas Furrer, 1er président de la Confédération suisse ou le conseiller fédéral Louis Ruchonnet étaient francs-maçons. Ils incarnaient les modernes face aux anciens du parti catholique conservateur. » (Le Bé, 2017).
  • « En 1895, une 1ère loge du Droit humain, ordre maçonnique mixte international, est ouverte à Zurich.» (Wikipédia, 2020).
  • Le 28 novembre 1937, l’initiative populaire lancée par les milieux fascistes visant à interdire les sociétés maçonniques est refusée par 68.7% des citoyens et tous les cantons sauf Fribourg (canton très catholique).
  • En 1976 la Grande Loge féminine de Suisse est constituée.
  • « En 1987, Alpina compte environ 60 Loges et 3 700 membres tandis que la Grande Loge de Suisse, devenue depuis Grand Orient de Suisse, fédère 18 loges » (Wikipédia, 2020).

Recrutement
« Il faut être majeur ainsi que libre et de bonnes mœurs pour devenir franc-maçon. Si cette liberté visait autrefois à exclure l’esclave, son interprétation évolua rapidement au sens de libre de tout préjugé, ouvert à une remise en question de soi. Être « de bonnes mœurs » se traduit aujourd’hui, entre autres, par l’examen du casier judiciaire.

Une fois la candidature introduite, le postulant aura généralement une entrevue avec le vénérable de la loge, puis, s’il n’y a pas de vote négatif, enquêté par différents membres de la loge (en général 3) pour évaluer si sa démarche est honnête, sincère, mûrie et motivée, et si elle s’adresse à la loge la plus susceptible de répondre à sa quête spirituelle. Certaines obédiences de la branche traditionnelle exigent que le candidat soit chrétien (grandes loges scandinaves), d’autres ne lui demandent que d’affirmer sa foi en Dieu, d’autres enfin se bornent à exiger de lui qu’il accepte l’existence d’un « Être suprême », ou d’un « Principe supérieur ». Dans les obédiences libérales, aucune croyance particulière n’est exigée.

Au terme de la procédure, et dans la plupart des rites en usage en Europe continentale, à l’issue d’une audition sous le bandeau devant la loge réunie, celle-ci décide en toute souveraineté d’initier — ou non — un nouveau membre. » (Wikipédia, 2021c).

Initiation
« Une fois le candidat accepté par la loge, il est reçu au cours d’une cérémonie particulière. Celle-ci peut être légèrement différente selon les rites, mais son déroulement consiste toujours en une série d’épreuves qui mènent symboliquement d’un état d’obscurité, d’aliénation et d’enfermement à un état d’illumination, d’ouverture et de liberté. Les premiers signes de reconnaissance, lui sont alors enseignés et le profane devient apprenti. Ce travail occupe une part importante du travail en loge maçonnique, pour les francs-maçons l’initiation relève de la recherche intime de soi-même. » (Wikipédia, 2021c).

Statut des membres
« Dans cette société initiatique, les frères et sœurs sont d’abord « apprentis » avant de passer « compagnons » puis d’être élevés à la « maîtrise ». Durant tout le temps où le nouveau membre sera apprenti, il ne lui sera pas permis de prendre la parole au sein de la loge : il devra seulement écouter, afin de s’imprégner de l’esprit des tenues.

Une loge est encadrée par les « cinque lumières » : le vénérable maître-en-chaire (ou président), le premier surveillant, le second surveillant, l’orateur (dans les rites d’origine française) et le secrétaire. Il existe aussi d’autres « officiers » occupant des fonctions (offices) spécifiques. Celles-ci n’ont aucun rapport avec le grade ou degré (hormis qu’il faille être maître). Les officiers sont généralement élus chaque année par les maîtres de la loge. Suivant les loges, les fonctions sont reconductibles 2 ou 3 ans, après élection. » (Wikipédia, 2021c).

Tenues
« Les francs-maçons se réunissent dans des temples où les réunions, appelées tenues, se déroulent selon le rituel adopté par l’atelier, le rite ou l’obédience. Les maçons portent un tablier et des gants blancs, les officiers sont en outre munis d’objets symboliques (maillet, glaive, etc.). Les tenues sont présidées par le vénérable maître en chaire. » (Wikipédia, 2021c).

La franc-maçonnerie suisse, état en octobre 2017
Dominique Alain Freymond est président du Groupe de Recherche Alpina (GRA) et membre de la Grande Loge suisse Alpina, qui est de loin la plus grande obédience en Suisse avec 3 500 membres, exclusivement masculins. Il affirme que la franc-maçonnerie suisse se porte bien, avec environ 5 000 membres actifs dans les différentes obédiences. Le nombre de loges au sein de la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA) est passé d’une petite quarantaine en 1945 à 83 en 2017. De plus, la GLSA a initié une dizaine d’apprentis dès 35 ans durant les 18 derniers mois.

À l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, la franc-maçonnerie n’est pas désuète aux yeux de la jeunesse, explique Dominique Alain Freymond car toutes les loges sont désormais dotées d’un site internet et il existe également des blogs maçonniques. À propos des jeunes se pose surtout la question de leur disponibilité, même s’il y’a rarement plus de 2 réunions rituelles par mois.

Musée Maçonnique Suisse à Berne
Le musée Maçonnique suisse se trouve dans la Maison des Francs- Maçons à Berne. « La surface muséale s’étend sur plus de 300 m² et les pièces exposées couvrent une période de 3 siècles. L’exposition comprend la fondation, les symboles, les rituels et les valeurs de la Franc-Maçonnerie. Elle traite également de la diffusion de la franc-maçonnerie dans la culture et la société. » (Musée maçonnique suisse, s. d.).

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