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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Caisse-maladie :

En Suisse, chaque résident (suisse et non suisse) doit être assuré par une assurance maladie de base de son choix au plus tard trois mois après son arrivée. Le système d’assurances est public-privé, entrainant une concurrence entre les caisses. Le montant des primes mensuelles varie de 300 à 2 500 francs pour un adulte ; les primes variant d’une compagnie et d’un canton à l’autre. L’ensemble de ces caisses-maladies ont des bilans bénéficiaires.

« Chaque personne résidant sur sol helvétique doit contracter une assurance maladie de base, auprès de l’assureur de son choix. Le montant de ses primes mensuelles dépend de la commune dans laquelle elle vit, de son sexe, de son âge et de la franchise choisie (entre 300 et 2 500 francs pour un adulte). La prime mensuelle moyenne pour l’assurance de base obligatoire (incl. couverture d’accident) a atteint 447 francs en 2017. En sus de l’assurance de base, chaque habitant peut contracter des assurances complémentaires facultatives. » (Autorités suisses en ligne, 2017).

« Les assurances maladies sont tenues d’assurer n’importe qui, qu’il soit déjà malade ou âgé. La liberté contractuelle ne s’applique qu’à l’assurance complémentaire privée. » (Bondolfi, 2018).

Durant les trois mois après son arrivée et avant la contraction d’une assurance, le nouveau venu est assuré. Les sans-papiers doivent aussi être assuré et peuvent avoir des réductions.

Lors d’une prestation médicale, le patient paie la franchise et le reste est payé par l’assurance. « Les patients doivent contribuer aux coûts pour un montant minimum de 300 francs par an. Mais ils peuvent aussi opter pour une franchise plus haute – jusqu’à 2 500 francs –, ce qui a pour effet de réduire leurs primes mensuelles. Cela signifie qu’un patient qui choisit la franchise la plus élevée devra payer lui-même ses frais médicaux et médicaments jusqu’à 2 500 francs par an. L’assurance maladie ne prendra le relais qu’à partir de ce seuil. Mais ce n’est pas tout : même après le dépassement de la franchise, le patient paye encore une quote-part de 10% pour chaque prestation – 20% pour certains médicaments – jusqu’à concurrence de 700 francs par an. Lors d’une hospitalisation, le patient s’acquitte en plus d’une contribution journalière de 15 francs. » (Bondolfi, 2018). De plus, l’assurance ne paie que la moitié du prix d’un trajet en ambulance et maximum 500 francs par an.

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