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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Capitalisme :

« Le capitalisme est un système économique d’organisation de la production et des échanges de biens, objets et services. Il est généralement opposé au communisme. » (Vikidia, 2021).

« Il est caractérisé par :

  • la propriété privée des moyens de production, les entreprises qui appartiennent à un individu, une famille ou à des actionnaires nombreux.
  • la recherche du profit, c’est-à-dire de la récompense financière pour ceux qui apportent les capitaux nécessaires à l’entreprise.
  • la liberté de fonder une entreprise (en y risquant des capitaux personnels ou empruntés).
  • la libre concurrence entre les entreprises pour l’accès aux matières premières, le recrutement de la main-d’œuvre et la vente des produits aux consommateurs ainsi que la liberté de fixation des prix des biens mais aussi des salaires des travailleurs par le jeu de l’offre et de la demande. C’est l’économie de marché. » (Vikidia, 2021).

De nos jours, l’économie capitaliste est la plus répandue dans le monde, mais avec des formes qui peuvent varier d’un État à l’autre, selon, par exemple, que l’État intervient plus ou moins dans l’économie.

« Les révolutions industrielles ont fait naître différents capitalismes, marqués avec des spécificités nationales voire régionales. En effet, tous les pays organisent librement leur système économique et déterminent le niveau de flexibilité du marché du travail qu’ils souhaitent, le degré de protection sociale, l’importance de la concurrence sur le marché des produits, des systèmes financiers et éducatifs. L’économiste français Bruno Amable propose ainsi cinq formes de capitalisme :

  • le modèle libéral de marché (Australie, Canada, Royaume-Uni, États-Unis), notamment caractérisé par une forte concurrence sur le marché des produits, un marché du travail flexible, un système de financement plutôt par le marché financier et un système de protection social par capitalisation
  • le modèle social-démocrate (Danemark, Finlande, Suède), similaire au précédent concernant le degré de concurrence et le marché du travail, mais avec un système de protection sociale très développé combiné à des politiques de l’emploi actives
  • le modèle européen continental (Suisse, Pays-Bas, Irlande, Belgique, Norvège, Allemagne, France, Autriche) possède un plus haut degré de protection de l’emploi et un plus faible degré de protection sociale que le modèle précédent. Le financement des entreprises s’opère plutôt par l’intermédiaire des banques
  • le modèle méditerranéen (Grèce, Italie, Portugal, Espagne) possède une plus faible protection sociale que le modèle précédent, mais une forte protection de l’emploi, permise par un faible niveau de concurrence sur le marché des produits et l’accès à un financement de long terme
  • le modèle asiatique (Japon, Corée du Sud) est le symétrique du modèle social-démocrate : il est centré sur la grande firme et son partenariat avec de grandes banques, ce qui permet d’opérer des stratégies de long terme et, associé à une protection de l’emploi très importante, permet la sauvegarde des compétences spécifiques de la main-d’œuvre  » (Natixis, s. d.).

Le graphique suivant illustre les différentes formes de capitalisme et leur placement en fonction du niveau de protection sociale (publique ou privée) et de la réglementation des marchés.

Graphique des différentes formes de capitalisme selon Bruno Amable

La Suisse, bien que classifiée en tant que faisant partie du modèle de capitalisme européen continental, régule moins ses marchés que certains de ses voisins (France et Allemagne notamment). Cela est particulièrement vrai pour le marché du travail Suisse qui est généralement qualifié de « libéral ». « En raison de sa législation libérale, le marché suisse du travail est considéré comme étant extrêmement souple. Les entreprises peuvent ainsi embaucher ou licencier simplement les employés en fonction de leurs besoins économiques. L’attitude libérale à l’égard du travail est profondément ancrée dans la culture suisse et est constamment confirmée par la population. Au cours des dix dernières années, la plupart des initiatives et référendums demandant une réglementation plus stricte du marché du travail ont échoué lors des votations. Il en est allé de même pour une initiative qui réclamait six semaines de congés pour tous (2012). » (Switzerland global entreprise, 2020).

La protection sociale en Suisse est bonne et consiste en un système hybride entre assurances privées et assurances sociales. A titre d’exemple, les assurance maladies suisses sont privées mais fortement réglementées par la Confédération. Les assureurs doivent notamment traiter les assurés de manière égale sans faire de distinction en fonction de l’état de santé ou d’un indicateur de cet état. Cela vaut en particulier lors de l’affiliation, lors du choix de la forme d’assurance et pour le remboursement des prestations.

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