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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Armée – Forces aériennes :

« Les Forces aériennes sont responsables des engagements militaires dans l’espace aérien. Leurs missions sont les suivantes : protection de l’espace, transport aérien et recherche de renseignements depuis les airs » (Armée suisse, 2020b).

« La protection de l’espace aérien comprend la sauvegarde de la souveraineté sur l’espace aérien, la défense aérienne et la protection contre des attaques avec des missiles balistiques. Elle comporte des mesures passives (surveillance de l’espace aérien) et actives (interventions).

Le transport aérien (appelé également mobilité aérienne) sert au transport de personnes, de formations, de matériel et d’armes indépendamment des obstacles et de la topographie. Il comporte également des Actions de Recherche et de Sauvetage, d’évacuation et de rapatriement. Le Service de Transport Aérien de la Confédération (STAC) effectue des vols pour les membres du gouvernement national et pour d’autres personnes de l’administration fédérale bénéficiant d’une autorisation spéciale. Il transporte également du matériel et des personnes en Suisse et à l’étranger pour les troupes suisses et, enfin, il fait des vols de mesure topographique en faveur de l’Office fédéral de topographie.

La recherche de renseignements depuis les airs exploite pendant toute l’année des plateformes et des capteurs aériens au profit de l’armée et d’autorités civiles, par exemple le Corps des gardes-frontière (Cgfr) ou la police. Elle se subdivise en surveillance, exploration, reconnaissance, repérage et poursuite de cibles ainsi que mensuration pour la cartographie. Si nécessaire, les plateformes et capteurs aériens sont utilisés pour la conduite d’engagements de forces au sol et la recherche de personnes portées disparues. La reconnaissance aérienne garantit jour et nuit ses prestations et dans toutes les situations au moyen de capteurs embarqués sur des drones, d’hélicoptères et d’avions à voilure fixe. Enfin, les Forces aériennes exploitent un centre de compétences pour réaliser, analyser et archiver des photos aériennes » (Armée suisse, 2020b).

La base aérienne de Payerne est la plus importante de Suisse. « Elle offre directement 230 places de travail pour garantir les opérations aériennes et la maintenance des aéronefs et des systèmes. À ces emplois viennent s’ajouter ceux de la Base Logistique de l’Armée (BLA), de la Base d’Aide au Commandement (BAC) et de Skyguide » (Armée suisse, 2020a).

Un musée de l’aviation suisse, le Musée Clin d’Ailes, permet de venir admirer une collection unique d’appareils suisses d’après-guerre à nos jours. Il est situé aux abords de la piste de la base aérienne de Payerne.

L’armée suisse entraîne ses pilotes sur le Lac de Neuchâtel. « La Grande Cariçaie est une réserve naturelle qui couvre presque toute la rive sud du lac de Neuchâtel. Elle abrite un quart des espèces de la faune et de la flore de Suisse, mais aussi la seule zone de tir lacustre de Suisse, la zone de tir de Forel. […] Elle est aussi le seul endroit où les pilotes peuvent s’entraîner sur des cibles mobiles. Il s’agit de structures métalliques tractées par des bateaux à moteur. Le site [du lac de Neuchâtel] est fréquenté depuis 1928, mais son utilisation a beaucoup varié. Dans les années 50, l’armée suisse tirait ici environ 200 jours par an. Dans les années 80, les pilotes s’entraînaient à Forel encore 100 jours par an. Aujourd’hui, on compte 10 à 12 jours d’exercice annuel, pour 1 000 à 2 000 cartouches tirées par jour. L’armée confirme que le fond du lac est recouvert de projectiles, dans un rapport publié en 2004 : « Dans le lac de Neuchâtel, à Forel, se trouve une zone de tir utilisée de manière intensive de 1928 à aujourd’hui. En plus de munitions de mitrailleuse, des grenades d’exercice de 20 et 30 mm ont été utilisées (1 125 tonnes), des roquettes en acier 8 cm (830 tonnes), des bombes de béton (1 680 tonnes), des bombes d’exercice en araldite 25 kg (850 tonnes) et des missiles d’exercice 30 kg (1.5 tonne). La quantité totale pour la durée 1928-1950 est estimée entre 50 et 500 tonnes, depuis 1950, à environ 4 500 tonnes ».» (Chiffelle, 2020).

« Le Département fédéral de la défense a analysé l’eau du lac en 2015. Conclusion : dans cette décharge lacustre, les normes de protection des eaux sont respectées. Mais contrairement à ce qui a été fait dans les stands de tir terrestres, le sol n’a pas été analysé. Or dans les stands de tir terrestres, des analyses des sols avaient démontré de fortes concentrations en plomb et en antimoine, deux substances toxiques. Ainsi, 4 000 installations de tir figurent aujourd’hui sur le cadastre des sites pollués et des milliers doivent être assainis. Ce n’est pas le cas de la zone de tir de Forel. Interrogé sur cette absence d’analyse du sol dans le secteur de Forel, le Département de la défense répond qu’il n’y a pas de risque de contamination des eaux de source à cet endroit et que les munitions y sont réparties sur un plus grand périmètre, contrairement aux zones des stands de tir » (Chiffelle, 2020).

Il est à mentionner qu’une telle confiance existe entre les pilotes suisses et les préparateurs des avions, qu’ils sont les seuls au monde à ne pas vérifier leur propre avion avant de décoller.

Concernant la taille de la flotte suisse, « le rapport World Air Forces 2020 considère que la flotte suisse compte 46 avions de combat actifs en 2020, ce qui en ferait en nombre absolu la 43e mondiale. Si l’on prend en compte uniquement les 30 F/A-18 et que l’on exclut les F-5 Tiger – qui ne servent plus que pour « décharger les F/A-18 de tâches secondaires » d’après l’armée -, elle descend à la 51e place.

Toutefois, si l’on intègre la taille de l’espace aérien helvétique à l’équation, la Suisse rejoint le petit groupe des pays qui comptent le plus d’appareils par rapport à leur territoire. La Suisse dépasse par exemple l’Autriche, la Suède et la Finlande, des pays européens qui, comme elle, sont neutres et partenaires de l’OTAN sans en être membres » (Turuban, 2020).

Les citoyens ont plusieurs fois été amenés à voter concernant l’attribution d’un budget pour l’acquisition de nouveaux avions de combat. En 1993, l’initiative populaire « pour une Suisse sans nouveaux avions de combat » avait été rejetée par 57.2% des voix. En 2014, la Loi fédérale du 27 septembre 2013 sur le fonds d’acquisition de l’avion de combat Gripen (Loi sur le fonds Gripen) avait été rejetée par 53.4% des votants. Enfin, le 27 septembre 2020, l’arrêté fédéral du 20 décembre 2019 relatif à l’acquisition de nouveaux avions de combat a été accepté par 50.1% de voix. Le choix du gouvernement s’est porté le 30 juin 2021 sur l’achat de 36 F-35 américains pour la somme de 5.07 milliards de francs.

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