Accords multilatéraux :
« L’économie suisse est très intégrée à l’économie mondiale. Bien que la part de la Suisse au commerce mondial atteigne moins de 1.5%, ses exportations représentent environ 52% du Produit Intérieur Brut (PIB) ; le flux des échanges avec l’étranger et les investissements directs suisses dans d’autres pays sont en outre considérables » (Secrétariat d’État à l’économie SECO, 2016). En tant que petit État et contrairement aux grandes puissances commerciales, la Suisse ne peut se baser sur la taille de son marché pour garantir ses relations économiques et commerciales et a besoin que ces dernières soient fondées sur des normes internationales mises en œuvre par des institutions comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ou l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).
« L’OMC est la seule organisation internationale à régler les relations commerciales des États au niveau mondial. Elle constitue la clef de voûte légale et institutionnelle du système commercial multilatéral. L’OMC est par ailleurs une enceinte de négociations multilatérales pour développer les relations économiques » (Secrétariat d’État à l’économie SECO, 2018). L’organisation gère notamment une trentaine d’accords multilatéraux.
« En tant que membre de l’OMC, la Suisse participe activement à la résolution des problèmes, à la mise en œuvre et au respect des accords existants ainsi qu’au développement du dispositif réglementaire » (Secrétariat d’État à l’économie SECO, 2016).
Cependant, il devient de plus en plus difficile de trouver des ententes communes entre les différents pays impliqués dans les accords multilatéraux. De ce fait, « il existe un affaiblissement du multilatéralisme incarné par l’OMC qui accroît l’importance d’un réseau dense d’Accords de Libre-Echange (ALE) pour la Suisse » (Anthamatten, 2019). Pour plus d’informations voir Accords bilatéraux et Association Européenne de Libre-Échange (AELE).