Apprentissage :
« En comparaison internationale, la Suisse présente une forte participation au marché du travail et un taux de chômage bas » (Secrétariat d’État à l’économie SECO, 2016). « Ceci est assimilable, en grande partie, au dispositif de la formation continue qui est du plus haut niveau et qui facilite l’intégration des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi » (Rieder, s. d.). Cette formation professionnelle est appelée « apprentissage ».
« Un apprentissage a pour but de transmettre les connaissances et les compétences nécessaires à l’exercice d’une profession, en alternant formation pratique et théorique. Il se déroule en entreprise ou en école de métiers » (CSFO, s. d.). À la fin de la scolarité obligatoire, généralement autour de l’âge de 15 ans, les jeunes hommes et femmes suisses ont la possibilité de continuer leurs études (comme le gymnase puis l’Université ou une haute école) ou de choisir une formation continue. Voir aussi Écoles – système éducatif.
L’apprentissage dure généralement entre 2 et 4 ans et est rémunéré. « Les revenus varient selon les cantons, mais aussi en fonction des domaines et de la taille de l’entreprise formatrice » (Etucom, s. d.). De plus, ils augmentent au fil des années de formation. Par exemple, un apprenti assistant socio-éducatif aura un salaire mensuel pouvant aller de 500 – 740 francs (la première année) à 1 000 – 1 550 (la dernière année), tandis que pour un apprenti dessinateur paysagiste le revenu augmentera de 400 à 920 francs entre le début et la fin de la formation.
À la fin de cette formation, les apprentis reçoivent un Certificat Fédéral de Capacité (CFC) ou une Attestation Fédérale de formation Professionnelle (AFP). « Deux jeunes sur trois suivent une formation professionnelle après l’école obligatoire. De ce fait, le CFC demeure le diplôme le plus décerné à l’issue de la formation secondaire, la maturité gymnasiale ne représentant que 16.9% des titres » (Dubouloz, 2016) en 2016 et 21.8% en 2018.
