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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Réseaux sociaux – Influence sur la politique :

« La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est active sur les réseaux sociaux depuis le 14 juin 2019, avec ses propres comptes Twitter et Instagram. Les réseaux sociaux permettent à la conseillère fédérale de se rapprocher des personnes intéressées par ses objectifs politiques. Elle peut ainsi donner ses impressions personnelles sur son quotidien et donner un aperçu des activités du Département fédéral de l’Environnement, des Transport, de l’Énergie et de la Communication (DETEC). Les publications se font alternativement dans différentes langues. » (DETEC, s. d.).

Les réseaux sociaux et le DETEC
Le DETEC ainsi que ses services spécialisés, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et les offices fédéraux communique via les réseaux sociaux. Les personnes intéressées peuvent également s’abonner aux communiqués de presse et aux discours via le portail du Gouvernement suisse. Le DETEC est présent sur Twitter, YouTube, Linkedin et Xing.

Les réseaux sociaux et le Département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE)
« Le DFAE est présent sur les réseaux sociaux : il dispose d’une chaîne YouTube et diffuse des conseils aux voyageurs sur Twitter. Les ambassades, les consulats généraux, les missions et les bureaux de coopération font également appel à ces plateformes, tout comme Présence Suisse, le Corps suisse d’aide humanitaire ou l’équipe du Programme Agenda 2030. » (DFAE, 2021).

Les réseaux sociaux et l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP)
L’OSFP utilise les réseaux sociaux, notamment Facebook, Instragram, TikTok, Twitter, Linkedin et YouTube dans le but d’informer et d’échanger avec le peuple suisse sur des thèmes de santé. Les publications diffusées par l’équipe de l’OSFP sont généralement en allemand, français et italien, mais peuvent également être rédigées en anglais ou en romanche. Les langues disponibles sont toujours mentionnées en légende, sauf sur Twitter à cause du manque de place.

  • Charte de modération

L’équipe de l’OFSP adopte les règles suivantes afin que ses échanges sur les réseaux sociaux restent qualitatifs.

  1. Comportement et politesse

L’utilisateur diffusera uniquement des informations correctes. Il s’engage à faire preuve de respect. Les commentaires incompréhensibles ou publicitaires seront supprimés, tout comme les propos obscènes, discriminatoires ou incitant à la haine. Ne seront pas retenues les critiques personnelles visant un employé de l’OFSP ou un internaute.

  1. Sujet

L’OFSP recommande aux utilisateurs de ne pas sortir du sujet proposé. Les commentaires doivent être en lien avec la publication, sinon ils se verront supprimés.

  1. Publicité, spams et propagande

L’équipe de l’OFSP ne tolère pas les répétitions de publications identiques, les messages à caractère publicitaire, les petites annonces ou les messages contenant des données personnelles (numéro de téléphone, adresse…) ou un lien. Ces messages seront automatiquement supprimés.

« Nous nous réservons le droit, sans préavis, de masquer ou supprimer les commentaires ne respectant pas ces règles, et de bloquer sans avertissement quiconque les enfreint de manière répétée. » (OFSP, 2020).

Les réseaux sociaux et la politique suisse
« Certains politiques ont la cote auprès des jeunes. C’est notamment le cas du ministre de la Santé Alain Berset, dont le compte Instagram compte près de 112 000 abonnés. « C’est le plus présent sur les réseaux sociaux. Il est assez fort en communication : il y a une volonté de toucher un électorat plus jeune, en accordant par exemple des lives aux médias sur Instagram ou en participant à des vidéos humoristiques. Ça instaure une sorte de proximité entre lui et les jeunes », explique une étudiante. La grande majorité des étudiants sondés estiment que les réseaux sociaux restent un canal incontournable pour toucher les jeunes, même si le contenu est dépolitisé. « Le but n’est pas forcément d’adresser un message politique, mais de montrer que nos chefs d’État sont dignes d’empathie, de confiance ou d’intérêt. C’est sur ces marges là que ces opérations de communication politique opèrent et fonctionnent », conclut Olivier Glassey, professeur en sciences sociales à l’Université de Lausanne. » (Jelassi, 2021).

  • Des campagnes numériques ?

« À l’approche des élections fédérales de 2019, beaucoup s’attendaient à vivre la première campagne numérique du pays. L’analyse effectuée par des chercheurs à l’Université de Zurich montre cependant que si certains efforts ont bel et bien été déployés en ligne, leur portée et leur capacité d’influence sont restées limitées. Plus de trois quarts des candidats étaient certes présents sur Facebook, Twitter et Instagram, mais très peu y ont suscité de grandes réactions. Les profils de nombreux candidats sont même restés totalement inactifs pendant la campagne électorale. Sur Twitter, à peine 30% des candidats ont utilisé un compte pour communiquer activement une fois par semaine.

Sur Facebook, la majorité des quelque 4 500 candidats possédaient un profil personnel, mais seuls 200 environ avaient une « page publique » permettant d’être suivis par plus de 5 000 abonnés et d’acheter de la publicité. Pour faire court, la présence numérique de la plupart des candidats était peu professionnelle. Les échanges en ligne ont été dominés par le débat sur la campagne électorale, tandis que les discussions de fond ont été menées surtout dans les journaux. Les réseaux sociaux n’ont donc pas encore remplacé les canaux traditionnels. » (Gilardi, Dermont & Kubli, 2020).

« Ces derniers mois, le débat public a été fortement marqué par la pandémie de coronavirus. Peu de femmes et d’hommes politiques se sont pourtant exprimés sur Twitter à ce sujet : seul 1 politicien sur 5 est revenu sur la pandémie pendant le confinement en mars. Le thème a davantage capté l’attention des utilisateurs de Twitter abonnés aux fils d’au moins cinq journaux suisses : environ un tiers d’entre eux s’est exprimé sur la COVID-19 fin mars. Le sujet était nettement plus présent dans les articles des portails médiatiques traditionnels, avec une part de 70%. » (Gilardi, Dermont, Kubli, 2020).

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