Ces opéras offrent un programme de représentations varié. Le Grand Théâtre de Genève a par exemple proposé 9 opéras différents durant sa saison 2015-2016, pour un total de 59 représentations et 64 174 spectateurs payants. En tenant compte des autres représentations de ballet et des concerts, le Grand Théâtre de Genève a accompli 100 levers de rideaux et a accueilli 84 484 spectateurs durant cette même saison.

L’opéra de Lausanne accueille, quant à lui, 45 000 visiteurs par an en moyenne.

Des programmes pédagogiques sont montés dans les opéras (Lausanne et Genève en tous cas) pour initier les enfants en âge d’être scolarisés à l’opéra.

Les opéras fonctionnent souvent grâce aux subventions cantonales et des villes les hébergeant, grâce aux sponsorings et partenariats, à des mécènes et aux recettes des ventes de billets.

Une personnalité suisse, l’actionnaire de référence de Roche, Paul Sacher, « avec une fortune très conséquente, a inscrit son nom dans les dictionnaires de musique avant de prendre la tête des fortunes d’Europe comme actionnaire majoritaire du groupe suisse Roche (ex-Hoffmann-La Roche). À 20 ans, il crée son premier orchestre de chambre ­d’amateurs ­à Bâle et, à 35 ans, le Collegium Musicum à Zurich. Depuis, il a dirigé plus de 200 œuvres modernes, généralement des premières de compositeurs dont il a souvent été le mécène inespéré » (Chevrillon, 1997).