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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Médecines complémentaires :

« Dans le domaine des thérapies naturelles, complémentaires ou alternatives, ce sont les cantons qui décident quelle activité est réglementée, les actes que couvrent chaque activité, et le cas échéant quelle formation est exigée » (Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, 2020).

En Suisse, les 5 principales pratiques alternatives sont :

  1. L’homéopathie : « Méthode thérapeutique qui consiste à administrer à doses infinitésimales des remèdes capables, à doses plus élevées, de produire des symptômes semblables à ceux de la maladie à combattre. » (Le Robert, s. d. a).
  2. La phytothérapie : « Traitement des maladies par les plantes ou leurs extraits. » (Le Robert, s. d. b).
  3. La médecine traditionnelle chinoise : « Médecine qui s’est développée en Chine au cours de l’histoire. Elle englobe aussi bien des techniques diagnostiques que différentes méthodes thérapeutiques. » (Registre de Médecine Empirique, s. d. b).
  4. La médecine anthroposophique : « Elle s’oriente vers la nature profonde de l’Homme et ses exigences psychiques et spirituelles individuelles et essaie de rendre les processus de la nature accessibles sur le plan thérapeutique. » (Registre de Médecine Empirique, s. d. a).
  5. La thérapie neurale : « Elle consiste en des injections effectuées avec de très fines aiguilles d’un anesthésique local à certains endroits du système nerveux. » (Groupe de cliniques privées Hirslanden, s. d.).

« L’homéopathie est la forme la plus largement utilisée de thérapies alternatives en Suisse. Selon un rapport publié conjointement par l’Office fédéral de la Santé et le Secrétariat d’État à l’ECOnomie (SECO), les frais annuels pour les traitements et les médicaments homéopathiques se montent à respectivement 50 millions et 31 millions de francs suisses. Des montants en hausse chaque année. » (Zhang & Zehnder, 2016).

Assurances et remboursement
Ces pratiques ont été introduites provisoirement dans le catalogue des soins remboursés par l’assurance maladie de base en 1999, mais en ont été retirées en 2005 par le ministre de la Santé Pascal Couchepin car elles ne répondaient, selon lui, pas aux critères d’efficacité, d’adéquation et d’économicité. En 2009, deux tiers des citoyens suisses votent pour la réintégration de ces 5 pratiques alternatives. Elles sont désormais couvertes par l’assurance maladie de base (obligatoire pour tous les résidents suisses). Les coûts des traitements ne sont, toutefois, remboursés que s’ils sont administrés par un médecin certifié. Dans le cas contraire, les coûts des thérapies alternatives ne sont couverts que par l’assurance maladie complémentaire. Toutes les disciplines ne sont, cependant, pas reconnues par les assureurs.

Diplômes
« Il existe 2 types de diplômes fédéraux en médecine alternative. Le plus avancé est celui de naturopathe. Les titulaires de ce diplôme peuvent diagnostiquer des maladies et prescrire des traitements tels que des préparations à base de plantes. Le second diplôme fédéral est celui de thérapeute complémentaire. Les titulaires dispensent des traitements spécialisés, comme des massages à l’huile, à des personnes en bonne santé ou souffrant de maux légers, mais ils ne sont pas autorisés à diagnostiquer une maladie. Parmi les disciplines reconnues figurent le yoga, le shiatsu, la thérapie craniosacrale et l’eutonie. » (Chandrasekhar, 2020).

Compétence des cantons
En Suisse, les questions de santé relèvent de la compétence des 26 cantons, qui peuvent s’exprimer de différentes manières :

  • « Exigence d’un diplôme pour l’exercice d’une certaine technique (réglementation) : la législation cantonale prescrit que seuls les titulaires d’un diplôme déterminé peuvent exercer la thérapie complémentaire ou alternative en question. Dans ce cas, l’activité réglementée doit être clairement décrite et doit indiquer quel est le diplôme exigé (principe de la base légale). La base légale doit indiquer clairement quelle formation permet l’exercice de la profession, par exemple le diplôme fédéral de naturopathe ou tout autre diplôme cantonal.
  • Réserver l’activité à une certaine catégorie professionnelle (réserve d’activité) : dans ce cas, la législation cantonale prévoit que seuls par exemple les médecins peuvent pratiquer telle ou telle thérapie alternative ou complémentaire. Si aucune base légale n’encadre l’activité, son exercice est libre, que la personne soit au bénéfice ou non d’une formation » (Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, 2020).
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