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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Huawei :

« L’un des pays les plus avancés d’Europe dans le déploiement de la 5G, la Suisse reste ouverte à l’installation des équipements de Huawei dans le domaine. C’est Sunrise qui a choisi Huawei, tandis que Swisscom fait équipe avec Ericsson. Les Etats-Unis font cependant pression. Le SonntagsZeitung faisait savoir en février 2020 que des représentants américains étaient intervenus auprès du Département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE) pour que le pays prenne des mesures contre l’équipementier chinois. » (Chavanne & Kindle, 2020).

La 5G est la prochaine génération de connectivité Internet mobile. Elle promet une vitesse de téléchargement et des envois de données beaucoup plus rapide, ainsi qu’une couverture beaucoup plus large.

Cette nouvelle technologie fait miroiter des objets intelligents, tels que des lunettes qui améliorent la vision de la réalité ou encore des voitures sans conducteur qui communiquent entre elles avec les systèmes de gestion du trafic. Des essaims de drones coopèreront pour effectuer des missions de recherche, d’évaluation des incendies et de surveillance du trafic, tous communiquant sans fil entre eux et avec les stations de base au sol sur les réseaux 5G.

Huawei
« Fondé en 1987 à Shenzhen en Chine par un ex-ingénieur de l’armée chinoise, Ren Zhengfei, Huawei est un géant des télécommunications, présent dans 170 pays, revendiquant 194 000 employés, et dont le bénéfice net l’an dernier a dépassé les 8 milliards d’euros.

Huawei s’est aventuré hors de ses frontières dès 1997, ciblant l’Asie du Sud-est, l’Afrique et l’Europe de l’Est, évitant ainsi le face-à-face avec ses concurrents occidentaux comme le finlandais Nokia, le suédois Ericsson ou le franco-américain Alcatel-Lucent (racheté depuis par Nokia).

Son expansion géographique et ses lourds investissements en recherche et développement – plus de 15% de ses revenus – l’ont positionné comme un acteur clé de la 5G (génération ultrarapide de l’internet mobile) et en font un enjeu stratégique crucial pour les ambitions technologiques de la Chine.

Après s’être d’abord imposé grâce à des prix compétitifs, le groupe chinois est aujourd’hui jugé incontournable par de nombreux opérateurs du fait de la qualité de ses équipements.» (Belga, 2020).

De quoi Huawei est-il soupçonné ?
« Le cœur des accusations porte sur les équipements permettant de déployer aux États-Unis le réseau de données sans fil 5G, la prochaine génération dotée d’un débit très supérieur à l’actuelle 4G. Les services de renseignement américains soupçonnent Huawei, qu’ils accusent par ailleurs d’être financé par les services de sécurité chinois, de vouloir installer des outils de surveillance électronique directement au cœur de ces équipements. Ces soupçons sont loin d’être nouveaux : ils sont avancés par les services de renseignement américains depuis le début des années 2010.

Par ailleurs, les services de sécurité américains ont très fortement déconseillé, à la fin de 2018, l’achat de téléphones du constructeur, mais aussi ceux de son concurrent chinois ZTE. Les 6 principales agences du pays, dont le FBI et la CIA, ont estimé lors d’une audition au Sénat que ces téléphones pouvaient « fournir la capacité de modifier ou de voler des informations (…) et de conduire des campagnes indétectables d’espionnage ». L’utilisation des téléphones de Huawei et d’autres constructeurs chinois est interdite pour les employés d’agences fédérales américains. » (Le Monde, 2019).

La Suisse sous pression pour renoncer à Huawei
« Le gouvernement américain est intervenu ces dernières semaines auprès du DFAE pour dissuader la Suisse d’adopter les technologies 5G de l’entreprise chinoise Huawei, qu’il accuse d’espionnage. Les États-Unis font pression sur l’Allemagne et la Suisse afin qu’elles renoncent aux technologies chinoises de Huawei pour la construction de leur réseau 5G.

Les États-Unis affirment maintenant avoir trouvé la preuve que Huawei espionne pour le compte de la Chine. Le ministère allemand des Affaires étrangères a indiqué prendre l’information au sérieux.

En Suisse, la situation est différente et les avertissements des États-Unis restent lettre morte. Berne ne veut pas céder aux pressions de Washington malgré les preuves d’espionnage présumé. Contrairement à leurs homologues allemands, les autorités suisses voient le dossier Huawei davantage comme le théâtre d’une guerre commerciale que comme un problème de sécurité. » (24 Heures, 2020).

Affrontement pour la 5G en Suisse
« 2 couples s’affrontent pour la 5G en Suisse : d’un côté Sunrise et Huawei, de l’autre Swisscom et le suédois Ericsson. Lors d’un entretien avec Le Matin Dimanche, le patron d’Ericsson Börje Ekholm indique que «la Suisse est un marché très particulier », notamment car « les autorités ont attribué les fréquences très tôt et à de bons prix ». Elle est aussi le leader européen de la 5G, selon lui. (24 Heures, 2020).

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