Enseignements privés :
« En Suisse, la plupart des écoles sont administrées par les collectivités publiques. Tous degrés de formation confondus, 87% des écoles sont publiques. Plus de la moitié des écoles privées relevées en 2019/20 se concentrent dans les cantons de Zurich, Berne, Saint-Gall et Vaud » (Office fédéral de la statistique OFS, 2021). « En 2010, la Fédération suisse des écoles privées regroupait quelque 260 écoles, accueillant environ 100 000 élèves, étudiants et apprentis sur un total d’un peu moins d’1.5 million d’élèves et d’étudiants » (Hofstetter & Santini-Amgarten, 2012). 35% des écoles privées sont subventionnées par les pouvoirs publics, les autres doivent s’autofinancer complètement.
« Certaines de ces écoles privées, orientées avant tout vers une clientèle suisse, sont fermement intégrées dans le système public et reçoivent de ce fait également des fonds publics. D’autres au contraire visent typiquement une clientèle internationale et ne se réfèrent donc pas au système éducatif public suisse. Il existe de nombreuses formes mixtes entre ces deux extrêmes. Dans certains cas, différents cursus d’études cohabitent au sein d’une même école » (Secrétariat d’Etat à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation SEFRI, s. d.).
« La part du secteur privé, subventionné ou non, augmente avec le degré de formation. La part du secteur privé non subventionné s’élève à 7% pour le degré primaire et à 19% pour le degré secondaire I. Celle du privé subventionné est quasiment nulle (respectivement 0.2% et 2%). Au degré secondaire II, 16% des écoles sont privées subventionnées et 27% sont privées non subventionnées » (OFS, 2020).
« En Suisse, c’est la maturité qui est la plus répandue. Toutefois, de nombreuses écoles privées proposent des diplômes équivalents, comme le baccalauréat français, le baccalauréat international, l’Abitur germanique, le A-Level britannique ou encore le High School Diploma américain. L’entrée à l’Université avec ces diplômes est néanmoins soumise à des notes minimales » (SPG One, 2021).
