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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Désindustrialisation :

Dans tous les pays industrialisés, le secteur secondaire a vu sa place se rétrécir durant les 50 dernières années. La Suisse a cependant su passer des biens produits en masse à des produits de niche et de qualité. Elle s’est notamment spécialisée dans la mécanique de précision, les montres, le luxe et les produits pharmaceutiques. En 2019, l’industrie Suisse représente encore 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) et le secteur secondaire concerne 21.61% de la population active occupée. En 2018, 14.8% des entreprises suisses sont actives dans le secteur secondaire soit 90 635 entreprises.

Depuis les années 1960, la part de l’industrie en Suisse a chuté jusqu’à arriver aux alentours de 25% du PIB au début du XXIème siècle. En 1990, l’industrie représentait encore 31% du PIB Suisse. En revanche, la part de l’industrie semble s’être plus ou moins stabilisée durant les 20 derniers années (+/- 1%) ce qui n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays.

Dans tous les pays industrialisés, le secteur secondaire a vu sa place se rétrécir. Dans les années 1960, le secteur de l’industrie regroupait 46 à 48.5% de la population active, alors que les pays européens de l’OCDE avaient dans l’ensemble dix points de moins. Entre autres choses, ce phénomène s’explique notamment du côté suisse par l’afflux d’ouvriers étrangers — formés — après la Seconde Guerre mondiale. « Depuis, ce chiffre a fondu de 400 000 personnes et aujourd’hui environ une personne sur 5 travaille encore dans l’industrie. Ceci signifie qu’en 50 ans le secteur secondaire a fondu de 40% de ses emplois. » (Vermeulen, 2012). « D’un peu plus de 800 000 emplois en 1991, le secteur secondaire a perdu près d’un quart de ses postes, avec un total de 622 029 emplois à fin 2014. Pourtant, tous les sous-secteurs ne souffrent pas. Certains, comme l’horlogerie ont vécu une forte croissance, lié à la montée en puissance des consommateurs chinois, avant de subir un coup d’arrêt. En revanche, l’industrie plus traditionnelle souffre davantage de la concurrence étrangère et de la mondialisation, comme celle du textile. Enfin, les marchés de niche, comme la pharma ou l’industrie de pointe, s’en sortent bien, ce qui montre la force de ce secteur, malgré la concurrence internationale. » (Farine, s. d.). La Suisse a su passer des biens produits en masse à des produits de niche et de qualité et s’est spécialisée dans la mécanique de précision, les montres, le luxe et les produits pharmaceutiques. La Suisse est notamment le 9ème plus grand producteur de biotechnologie dans le monde.

« Il faut également noter que si les emplois industriels diminuent par rapport à la totalité des emplois, leur nombre n’en est pas moins resté relativement constant ces 15 dernières années, ce qui n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays. » (Vermeulen, 2012).

« Dans la pratique, il est souvent difficile de faire la différence entre un emploi qui relève du secteur secondaire et un autre du secteur tertiaire. Le problème de fond tient au fait que la distribution statistique des entreprises entre les deux secteurs est fonction de l’activité principale de chacune. Un salarié actif dans le marketing, par exemple, relèvera suivant l’employeur de l’industrie ou des services relève Christian Busch, économiste au Secrétariat d’Etat à l’ECOnomie (SECO), dans un article publié dans le magazine «La Vie économique». Le secteur industriel est ainsi le théâtre d’une sorte de ‘désindustrialisation interne’, en ce sens que ses activités consistent de plus en plus en services. Conséquence : les statistiques nationales surestiment de manière importante la réalité des emplois industriels. C’est le cas notamment dans l’horlogerie, où les emplois liés aux services – marketing, communication, informatique, etc. – ont pris l’ascenseur ces dernières années. En cause notamment, la robotisation croissante de la production, qui concerne même les produits hautement sophistiqués tels que les montres mécaniques de luxe. » (Jaberg, 2018).

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