Conférences internationales :
« Grâce aux principes d’universalité et de neutralitéqui amènent la Suisse à entretenir de bonnes relations avec tous les États, mais aussi à sa tradition de bons offices et à son expertise, la Suisse est souvent l’hôte de conférences internationales majeures et de rencontres diplomatiques de haut niveau. » (Département fédéral des affaires étrangères, 2017).
« La Suisse, qui bénéficie d’une très longue tradition en matière de service aux pays du monde entier, dispose, notamment à Genève, d’une concentration unique d’organisations internationales, de représentations diplomatiques (missions permanentes), d’Organisations Non Gouvernementales (ONG), d’institutions académiques et d’experts qui travaillent ensemble. » (Département fédéral des affaires étrangères, 2017).
Genève accueille annuellement plus de 2 500 conférences et réunions internationales et plus de 200 000 délégués du monde entier. Elle reçoit également environ 4 400 visites de chefs d’État, ministres et chefs de gouvernement par an.
Fondation de la Croix Rouge, 1863-1864
« Le comité organise une conférence internationale qui se tient du 26 au 29 octobre 1863, à Genève. Quatorze gouvernements européens sont réunis dans le but « d’examiner les moyens de promouvoir à l’insuffisance du service sanitaire dans les armées de campagne », ainsi que d’officialiser la création de l’association. » (Wikipédia, 2021f).
Le 22 août 1864, la Première Convention de Genève, qui vise principalement à l’amélioration du sort des militaires blessés sur les champs de bataille, est signée lors d’une conférence internationale. Seize États sont présents.
Du 8 au 22 août 1864, 16 États prennent part à une Conférence internationale à Genève pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne et signent le premier texte du droit humanitaire moderne, acte fondateur de la Croix Rouge.
Premier congrès de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT), 1866
« Du 3 au 9 septembre 1866, des délégués ouvriers de Suisse, de France, d’Allemagne et d’Angleterre se sont réunis à Genève pour le premier congrès de l’AIT. » (Collègedutravail.ch, 2016).
Congrès de la Ligue internationale de la paix et de la liberté
Le Congrès de Genève : « du 9 au 12 septembre 1867, avec près de 6 000 personnes, venues pour déterminer les conditions politiques et économiques de la paix entre les peuples et pour arriver à l’établissement d’une démocratie européenne, les « États-Unis d’Europe. » Au terme des débats, les congressistes fondent la Ligue internationale de la paix et de la liberté. » (Wikipédia, 2020c).
Le Congrès de Berne : du 21 au 25 septembre 1868.
Le Congrès de Lausanne : du 14 au 18 septembre 1869.
Conventions internationales concernant le chemin de fer du St-Gothard
Les conventions entre l’Allemagne, l’Italie et la Suisse concernant le chemin de fer du St-Gothard sont les suivantes :
- La convention entre l’Italie et la Suisse, signée à Berne le 15 octobre 1869
- La convention additionnelle entre l’Allemagne, l’Italie et la Suisse, signée à Berne le 12 mars 1878
- La convention entre l’Italie et la Suisse concernant l’établissement du chemin de fer du Monte-Ceneri, signée à Berne le 16 juin 1879
Arbitrage de l’Alabama, 1872
« Le 15 septembre 1872, un tribunal arbitral, réuni à Genève, condamnait la Grande-Bretagne à verser aux États-Unis d’Amérique une très lourde indemnité pour avoir manqué à ses obligations internationales de stricte neutralité durant la guerre de Sécession : le jugement stipulait que le gouvernement de Sa Majesté avait fait preuve d’une coupable négligence en tolérant la livraison, à partir de son territoire, d’une vingtaine de bateaux armés ― dont la corvette Alabama ― aux rebelles sudistes. » (Mysyrowicz, 2001).
L’arbitrage de l’Alabama, aussi connu sous le nom d’arbitrage de Genève a contribué à l’émergence de Genève comme forum international.
Convention de Berne, 1886
Signature à Berne, le 9 septembre 1886, de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques par les représentants de 8 États (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Tunisie).
Premier Congrès des intérêts féminins, 1896
Du 8 au 12 septembre 1896 se tient le premier Congrès des intérêts féminins à Genève. « Le programme du congrès comprend entre autres les thèmes : écoles et formation professionnelle pour les filles, taux d’activité professionnel des femmes, mais aussi aspects du droit civil, pénal, régime matrimonial et droit des successions. » (Wikipédia, 2020b).
Congrès sionistes, 1897-1945
« Le Congrès sioniste est une institution supérieure de l’Organisation sioniste mondiale qui en élit les membres. Son rôle consiste à recevoir et adopter les différentes propositions qui lui sont soumises, ainsi qu’à décider de la politique économique sioniste. » (Wikipédia, 2020a). Quatorze de ces congrès ont eu lieu en Suisse de 1897 à 1945, notamment à Bâle, Zurich, Genève et Lucerne.
XIVe Congrès universel de la Paix à Lucerne, 1905
Le XIVe Congrès universel de la Paix a eu lieu du 19 au 23 septembre 1905 à Lucerne. Près de 400 délégués provenant d’Europe, des États-Unis et de Chine se sont réunis.
Convention de Genève, 1906
La conférence a lieu à Genève du 11 juin au 6 juillet 1906. Trente-cinq États y prirent part. « Sur la base des propositions soumises par le Comité international de la Croix-Rouge, la Conférence adopta la nouvelle Convention qui remplaça celle de 1864 dans les relations entre les Puissances contractantes. » (International committee of the red cross, s. d.).
Convention du Gothard, 1909
« La convention du Gothard est un traité économique signé le 13 octobre 1909 entre la Suisse d’une part et l’Allemagne et l’Italie d’autre part sur l’exploitation du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard. » (Wikipédia, 2019).
Congrès de l’Internationale ouvrière socialiste, 1920
Après les conférences préparatoires de Berne en février 1919 et Lucerne en août 1919, « la IIe Internationale fut reconstituée en été 1920, lors d’un congrès réuni à Genève (on l’appelle parfois Internationale de Genève). Considérée comme trop à droite, elle eut peu d’adhérents et d’influence. » (Bürgi, 2013).
Huitième Congrès de l’Alliance internationale pour le suffrage des femmes, 1920
Le huitième Congrès de l’Alliance internationale pour le suffrage des femmes a eu lieu du 6 au 12 juin 1920 à la Maison Communale de Plainpalais à Genève.
Traité entre la Suisse et la Principauté du Liechtenstein concernant la réunion de celui-ci au territoire douanier suisse, 1923
Traité conclu à Berne le 23 mars 1923.
Conférence économique internationale, 1927
La conférence économique mondiale consacrée à la réduction des taxes douanières a eu lieu à Genève du 4 au 23 mai 1927.
La rencontre Pilsudski – Voldemaras, 1927
La rencontre à Genève entre le premier ministre polonais Józef Piłsudski et le premier ministre lituanien Augustin Voldemaras dans le but de résoudre les tensions entre les deux pays a eu lieu le 10 décembre 1927.
Congrès international d’architecture moderne, 1928
Le premier Congrès international d’architecture moderne a eu lieu au château de La Sarraz (Vaud) le 26 juin 1928, en présence de Le Corbusier et de Walter Gropius.
Convention entre la Suisse et l’Allemagne sur la régularisation du Rhin entre Startbourg-Kehl et Istein, 1929
La convention est signée à Berne le 28 mars 1929.
Convention pour limiter la fabrication et réglementer la distribution des stupéfiants, 1931
Le 13 juillet 1931 à Genève, les 28 délégations à la Conférence internationale sur l’opium approuvent une convention sur un contrôle plus stricte de toutes les drogues.
Conférence mondiale pour le désarmement, 1932
« La Conférence pour la réduction et la limitation des armements de Genève (parfois Conférence mondiale du désarmement de Genève ou Conférence sur le désarmement) fut une conférence diplomatique organisée par la Société des Nations en collaboration avec les États-Unis et l’URSS, pour réaliser l’idéologie du désarmement. Elle eut lieu à Genève publiquement entre 1932 et 1934 et discrètement jusqu’à mai 1937. » (Wikipédia, 2021b).
Conférence générale de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), 1932
La Conférence générale de l’OIT a été convoquée à Genève par le Conseil d’administration du Bureau international du Travail le 12 avril 1932.
Signature du Pacte d’organisation de la Petite Entente, 1933
Le 16 février 1933, le Pacte d’organisation de la Petite Entente, alliance militaire entre la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et la Roumanie est signé à Genève.
Conférence européenne des radiocommunications, 1933
La conférence européenne des radiocommunications a eu lieu à Lucerne durant les mois de mai et juin 1933.
Conférence de Nyon, 1937
La conférence de Nyon est une conférence diplomatique internationale qui se tient du 10 septembre au 14 septembre 1937 à Nyon en Suisse concernant la piraterie internationale en mer Méditerranée.
Accord général sur les tarifs douanier et le commerce, 1947
Le 30 octobre 1947, 23 États signent à Genève l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.
Signature des Conventions de Genève, 1949
Signature le 12 août 1949 des Conventions de Genève relatives à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Conférence européenne de la culture, 1949
La Conférence européenne de la culture, initiée par Denis de Rougement s’est déroulée à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949.
Conférence de Genève pour l’Indochine, 1954
La conférence de Genève réunit du 26 avril au 21 juillet 1954 les représentants de 19 Nations dont les États-Unis, l’URSS, la France, la Chine, le Laos, la Corée, le Cambodge et le Vietnam.
« La réunion devait initialement régler le conflit en Corée, mais rapidement les débats se sont consacrés à la question indochinoise. L’armistice et le cessez-le-feu sont obtenus entre l’armée française et l’armée populaire de la république démocratique du Viêt Nam. Il est établi que le Viêt Nam sera partagé en deux zones de regroupement militaire le long du 17e parallèle. La réunification entre les deux zones est envisagée pour 1956 après référendum. Mais les élections prévues n’eurent jamais lieu car Diem, le nouveau chef du gouvernement de l’État vietnamien, n’en avait jamais eu l’intention et la guerre du Viêt Nam ou deuxième guerre d’Indochine éclate donc entre les deux parties du pays et y entraînera par la suite les États-Unis. » (Wikipédia, 2021d).
« Cette conférence ne pouvait avoir lieu que dans un pays neutre, les États-Unis ne reconnaissant pas le Gouvernement populaire de Mao Zedong et le Gouvernement français ne reconnaissant pas la République du Vietnam de Ho Chi Minh. Pour la Suisse, ce fut là l’occasion idéale pour affermir des relations étroites avec les représentants des cinq grandes puissances et les délégués des autres pays participants à la Conférence. » (Eduki.ch, s. d.).
« On se félicite de l’atmosphère genevoise, propice aux négociations et de l’accueil réservé par la ville. Celle-ci a évacué les hôtels de la ville afin de faire de la place, demandé aux propriétaires de villas de bien vouloir les prêter aux délégations et le tout avec la plus grande diplomatie. » (Eduki.ch, s. d.).
Le sommet des Quatre Grands, 1955
« C’est dans la même lignée que fut organisée une deuxième conférence de Genève en 1955. Elle réunit, du 18 au 21 juillet 1955, le président américain Eisenhower, le premier secrétaire du parti communiste, Nikita Khrouchtchev, le premier ministre anglais Anthony Eden et le président du Conseil français Edgar Faure. Leur but est de résoudre la question de la réunification allemande. Les pourparlers portent également sur la sécurité européenne, sur le désarmement et sur les relations Est-Ouest. Même si les quatre ne parviennent pas à un accord, notamment en ce qui concerne le sort futur de l’Allemagne, le contact n’est pas rompu. On va même jusqu’à parler d’un nouvel « esprit de Genève » en référence au climat pacifiste qui avait déjà animé la Société des Nations dans la période de l’entre-deux-guerres. » (Eduki.ch, s. d.).
Un millier de soldats sont appelés en renfort pour soutenir la police genevoise afin d’assurer la sécurité des présidents. Le 21 juillet 1955 les « Quatre Grands » sont invités à diner par le Président de la Confédération Max Petitipierre et le Conseil fédéral dans les salons du Palais Eynard.
La rencontre Assad – Carter, 1977
Le 9 mai 1977, les présidents Hafez el-Assad et Jimmy Carter se rencontrent à l’Hôtel Intercontinental de Genève afin de discuter d’un règlement de paix au Proche-Orient.
La rencontre Reagan- Gorbatchev, 1985
« Le Président des États-Unis, Ronald Reagan et le secrétaire général du parti communiste soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, se rencontrent du 19 au 21 novembre 1985 à Genève pour discuter d’une réduction de 50% des forces nucléaires stratégiques et d’un accord intérimaire sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Cette rencontre marquait un apaisement dans les relations Est-Ouest. » (Eduki.ch, s. d.).
La rencontre Assad – Bush, 1990
Le 23 novembre 1990, les discussions concernant la paix au Proche-Orient reprennent à Genève entre Hafez el-Assad et George Bush.
La rencontre Aziz – Baker, 1991
Le 9 janvier 1991, 5 mois après l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, le ministre irakien Tarek Aziz et le secrétaire d’État américain James Baker se rencontrent à l’hôtel Intercontinental de Genève pour tenter, en vain, d’éviter la guerre.
À deux cents mètres du grand bâtiment des Nations unies et à dix minutes de l’aéroport, l’hôtel Intercontinental bénéficie d’une sécurité absolue assurée par la police genevoise, qui peut très aisément contrôler les abords et boucler les rues entourant la tour de verre et d’acier de 18 étages.
L’initiative de Genève, 2003
Genève fut le lieu de rencontre de plusieurs réunions au sommet concernant le règlement du conflit israélo-arabe.
En décembre 1973, Genève accueille une conférence pour la paix au Moyen-Orient afin de trouver un terrain d’entente après la guerre du Kippour. La Jordanie, Israël, l’Egypte, les USA, l’URSS et le Secrétaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU) y participent.
Le 16 janvier 1994 une réunion a lieu entre Hafez El Assad, président de la République arabe syrienne et le président des USA Bill Clinton afin de discuter la question du règlement du conflit, qui n’aboutira pas.
L’Initiative de Genève ou Accord de Genève vise également à trouver une solution à ce conflit. Elle est signée le 1er décembre 2003 à Genève et consiste en un plan de paix alternatif établis principalement par l’ancien ministre israélien Yossi Beilin et l’ancien ministre palestinien Yasser Abd Rabbo. « Le Département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE) a facilité ce projet dans le cadre de ses programmes de promotion civile de la paix. Les auteurs de l’initiative ont souhaité faire connaître les résultats de leur effort et réitérer leur engagement dans le cadre d’une cérémonie qui a eu lieu le 1er décembre 2003 à Genève. Ont assisté à cette cérémonie un certain nombre de personnalités politiques, dont l’ancien président américain Jimmy Carter, architecte des accords israélo-égyptiens de Camp David en 1979 et prix Nobel de la paix en 2002, l’ancien président portugais Mario Soares, Lech Walesa, Micheline Calmy-Rey, et Nelson Mandela en duplex. La cérémonie rassemblait près de 1 000 invités, dont 200 Israéliens et 200 Palestiniens. » (Eduki.ch, s. d.).
Conférences de Genève 1 et 2, 2012-2014
Le samedi 30 juin 2012, les États membres du groupe d’action sur la Syrie se sont réunis à Genève pour se mettre d’accord sur les principes d’un processus de transition politique dirigé par les Syriens.
La Conférence internationale de paix sur la Syrie, appelée Conférence de Genève 2, a eu lieu mercredi 22 janvier 2014 dans le but de trouver un règlement pacifique au conflit. La Coalition Nationale Syrienne (CNS) a rencontré les représentants du régime syrien à Montreux, dans le canton de Vaud.
Rencontre Biden-Poutine, 2021
La Villa La Grange, lieu d’exception situé au milieu d’un des plus beaux parcs de Genève, a accueilli le 16 juin 2021 la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Les trois principaux objets de discussion étaient le désarmement nucléaire, la relecture de la mondialisation (la Russie étant issue de l’Europe) et éviter que la Russie ne se tourne vers la Chine. « À l’issue du sommet de Genève, une délégation suisse, emmenée par le président de la Confédération Guy Parmelin, a rencontré le président russe Vladimir Poutine et sa délégation le mercredi 16 juin 2021. Les discussions ont porté principalement sur l’approfondissement des relations bilatérales, des questions de sécurité en Europe et les bons offices de la Suisse » (Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, 2021) mais également sur l’Iran, les avions militaires ainsi que sur la recherche et innovation. »