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Qu'est-ce que SWISS-poc ?

Un glossaire de mots-clés suisses permettant d’inspirer des pays en quête de démocratie.

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De la
démocratie
en Suisse


Vous ne vivez pas en démocratie...
Et vous ne le savez pas...
Parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse !

Blasphème :

Le blasphème est défini comme une parole ou un acte qui outrage une divinité, une religion, le sacré et par extension toute personne ou chose considérée comme sacrée. 

Le blasphème est puni en droit pénal Suisse. L’article 261 du code pénal prévoit la sanction d’une peine pécuniaire pour toute offense aux croyances religieuses d’autrui, profanation d’un lieu de culte ou d’un objet destiné au culte, ou trouble à la célébration d’une cérémonie religieuse.

Le Conseil national était amené à se prononcer le 30 octobre 2020 sur l’abolition du délit de blasphème. La proposition a été rejetée par 115 voix contre 48 et le délit de blasphème reste donc d’actualité en Suisse.

« L’article 261 du Code pénal ne protège pas seulement le « vivre ensemble » pacifique de toutes les religions, mais aussi le droit au respect des convictions religieuses. Il garantit aux minorités religieuses une protection pénale contre les persécutions. » (Ats/jfe, 2020). Le Conseil fédéral a rappelé que la liberté religieuse était un droit garanti par la Constitution et que la liberté d’expression ne peut être exercée sans limite.

Les partisans de la proposition ont regretté que la loi actuelle, qui ne punit « pas directement les paroles qui outragent la divinité, mais le fait de « bafouer les convictions d’autrui en matière de croyance, en particulier de croyance en Dieu » » (Ats/jfe, 2020), place les convictions religieuses au-dessus d’autres convictions philosophiques quant à la possibilité de les critiquer.

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