Conséquences de l’accident
« Depuis le 1^er janvier 2018, tous les accidents de la route sont saisis selon le nouveau Procès-Verbal d’Accident (PVA). Celui-ci remplace la version de 2011. Les causes possibles d’accidents ont été également simplifiées et leur nombre réduit. » (OFROU, s. d.). Les voici :

• Pas blessé : Si la personne n’est pas blessée. S’applique également aux personnes clairement décédées avant l’accident ou en cas de suicide. Celles-ci ne doivent pas être comptées comme des morts de la route.
• Légèrement blessé : La personne ne présente que des atteintes mineures telles que « des éraflures superficielles de la peau sans perte de sang ou de légères gênes dans les mouvements qui n’empêchent aucunement la personne de quitter les lieux de l’accident toute seule. Un traitement ambulatoire en hôpital ou par le médecin peut être éventuellement nécessaire. Contusions, éraflures, plaies contuses, entorses, brûlures (rougeurs, cloques), fracture de l’os nasal, léger traumatisme cranio-cérébral sans perte de connaissance (uniquement des maux de tête comme conséquence), fracture de la clavicule. En règle générale, les personnes sont conscientes, tout au plus troublées ou nerveuses. » (OFROU, 2016).
• Sérieusement blessé : La personne présente des « atteintes importantes et visibles qui l’empêchent d’effectuer des activités domestiques communes. Les fonctions vitales ne sont pas altérées. Perte de connaissance ou conscience limitée possible. Service de secours généralement sur le lieu de l’accident. Traitement médical stationnaire nécessaire. Fracture ouverte, fracture du fémur, amputation de l’avant-bras, brûlures sévères (coloration noire). » (OFROU, 2016).
• Blessé en danger de mort : La personne présente des atteintes importantes et visibles qui altèrent ses fonctions vitales mais n’est pas morte dans les 30 jours. Le blessé en danger de mort doit être surveillé minimum 24 heures dès son arrivée à l’hôpital. On part du fait que, sans traitement, l’issue pourrait être fatale. En règle générale, l’individu perd connaissance ou a une limitation considérable de la conscience. Un médecin d’urgence doit être appelé sur place et un traitement en service de réanimation est nécessaire. « Arrêt du système cardio-vasculaire avec réanimation, traumatisme cranio-cérébral avec contusion du crâne et/ou destruction du tissu cérébral avec une perte persistante de connaissance (coma). Contusion bilatérale de la cage thoracique avec les structures osseuses (et les organes intérieurs) inclus, amputation d’une jambe (entre le genou et la hanche) avec un fort saignement. » (OFROU, 2016).
• Décédé sur place : La personne est décédée à l’emplacement de l’accident, des suites de celui-ci.
• Décédé dans les 30 jours : La personne est décédée dans les 30 jours à partir du moment de l’accident, des suites de celui-ci.
• Inconnu : « Les conséquences de l’accident pour la personne ne sont pas connues. » (OFROU, 2016).

Accidents et victimes de la circulation routières en Suisse
(La distinction entre blessés légers et blessés graves a été introduite en 1970)

Victimes selon le moyen de transport, en 2020

Source : Office fédéral de la statistique, s. d.

Accidents selon le lieu de l’accident et la gravité des blessures, en 2020

Source : Office fédéral de la statistique, s. d.

Transports publics routiers
« Les accidents de transports publics routiers sont déjà pris en compte dans les tableaux et graphiques précédents. En les considérant de manière séparée, on constate que sur les 133 accidents avec dommages corporels enregistrés en 2019, 66 ont impliqué des trams, 55 des autobus et 12 des trolleybus. Ces accidents ont fait 129 blessés graves et 7 morts. Une des victimes travaillait pour une entreprise de transport alors que les 6 autres étaient des tierces personnes. Aucun passager ne figure parmi les victimes. » (Office fédéral de la statistique, s. d.).