Abattage au pâturage :
Depuis le 1er juillet 2020, il est possible de tuer ses vaches chez soi suite à l’entrée en vigueur de la révision de l’Ordonnance concernant l’Abattage d’animaux et le Contrôle des Viandes (OAbCV). Cette nouvelle méthode d’abattage permet d’éviter le « stress de l’abattage » que peut engendrer la mise à mort traditionnelle du bétail.
Il existe une trentaine d’abattoirs en Suisse. Le marché de l’abattage met à morts en moyenne 388 000 bovins et 216 000 veaux par année.
La méthode d’abattage habituelle consiste à transporter les animaux vivants sur un site d’abattage. « La séparation d’avec le troupeau, le transport, l’environnement étranger et les conditions régnant au sein de l’abattoir sont des facteurs de stress épouvantables et génèrent une énorme peur. » (Quatre pattes, 2020).
L’abattage au pâturage est une méthode de mise à mort considérée comme étant plus respectueuse des animaux. Les vaches sont anesthésiées et saignées dans leur environnement habituel, puis sont transportées dans un abattoir autorisé. Cette alternative à la méthode d’abattage habituelle permet aux animaux « de mourir dans leur environnement familier, dans la mesure du possible, sans subir de stress » (Institut de recherche de l’agriculture biologique FiBL, 2021).
Ce type de mise à mort nécessite une autorisation et est soumis à des conditions strictes (par exemple, la carcasse doit être transportée à l’abattoir dans les 45 minutes et un représentant officiel doit être présent au moment de l’abattage). L’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) a mis à disposition une fiche d’information détaillée concernant cette pratique. Pour l’instant, ce nouveau type d’abattage est autorisé uniquement pour les bovins, mais il est prévu qu’il soit étendu à d’autres animaux (par exemple, les cochons ou la volaille).